Il me revient quelques fois à l'esprit les jours heureux où j'étais tout petit, quand ma mère chantait et mon père aussi.
Je me souviens de la fête foraine, des pousse-pousse, des chevaux de bois et des ritournelles du limonaire toujours là. C'était la dolce vita dans un bourg de campagne aux parfums de lilas.
Pourtant je n'aillais pas geandir ici mais à la montagne chez mes grands-parents.
L'étais un gamin de 8 ans, ardent, casse-cou, toujours sautant comme un cabri ; le père Martin m'appelait Stromboli. Il disait souvent " il ira loin ce petit". Mais avec un loustic comme moi, ce n'était pas garanti !